Il palpite
au rythme de ma vie.
Il est sur
le précipice,
prêt à
exploser.
Je l’entends
battre dans ma tête.
Boum boum
boum.
Le bruit,
constant, incessant me tue et m’euphorise tout à la fois.
Je m’accroche
à la vie,
Je reste
là, les doigts bien encrés au bord d’un gouffre noir.
À tout
moment je peux partir, y tomber, mais je m’accroche.
Je me
retiens, comme un souffle, comme un cri rempli de peine.
Je le sais
que l’éphémère ne tient qu’à moi, mais qu’aujourd’hui, je veux l’éternité.
Je l’espère
comme j’espère avoir trouvé l’infini.
Je l’espère
comme on attend de devenir adulte un jour.
Je continue
de grandir, mais je garde mon cœur d’enfant.
Je me bats
constamment entre ma tête et mes aspirations.
Je continue
de grandir, mais je perds mon cœur d’enfant.
Et non, je
ne partirais pas, jamais.
Je suis
heureuse, ici, maintenant.
Peut-être
pas pour toujours, mais ici et maintenant, c’est sûr.
Je m’accroche,
je m’accroche.
Et dans mes
mains reste l’espoir, l’attente.
Mais dans
mon cœur réside la certitude de jours meilleurs.
Je me
regarde sans trop comprendre,
mais j’aime
ce que j’y vois.
Je change,
je me trouve, je me retrouve, pour le mieux, pour le pire pour d’autre, je m’en
fous.
Je veux
juste vivre, entendre mon cœur battre, boum boum boum, je veux me retenir au
bord du précipice, m’accrocher.
Le miroir
ne montre plus que mon reflet et c’est parfait ainsi.
Tu y es, à
travers mes yeux, le reste, on s’en fout.
Et je me
demande si c’est ça le bonheur?
En tout cas,
ça y ressemble.