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7 heures plus tard,
je relis mon texte et me dit que ce n'est pas si mal,
c'est juste sans queue, ni tête,
un peu comme mon esprit ces jours-ci...
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Je suis partie ce matin de l'appartement la gorge nouée,
le coeur un peu pincé.
Je ne voulais pas rester voir les choses partir.
Je ne voulais pas voir mes souvenirs de cette première année partir dans un vieux camion mourant d'un cancer généralisé de la rouille.
Je ne voulais pas la voir partir non plus.
Elle est venue me dire un dernier au revoir, et j'ai fermé mes yeux pour ne pas la voir s'en aller.
Ça fais moins mal.
Finalement, j't'aime bien j'pense...
Haha.
Beurk, on dirait trop un poème de Jacques Prévert,
en moins bon quand même.
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Pendant que j'enlèves la farine sur mon jean,
je réalise que c'est réellement fini et moi je ne veux pas partir d'ici.
J'ai l'impression qu'il est ici le bonheur...
Surtout ces dernières semaines.
J'espère juste que ce n'est pas qu'un jeu de la vie, encore.
Je n'ai pas envie de jouer,
j'ai envie de vivre.
Je pourrais être prête.
Prête à tomber.
Je veux y croire.
Non?
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