mercredi 27 mars 2013

Au bord du bonheur




















Mon cœur bat à la vitesse de la lumière.
Il palpite au rythme de ma vie.
Il est sur le précipice,
prêt à exploser.
Je l’entends battre dans ma tête.
Boum boum boum.
Le bruit, constant, incessant me tue et m’euphorise tout à la fois.

Je m’accroche à la vie,
Je reste là, les doigts bien encrés au bord d’un gouffre noir.
À tout moment je peux partir, y tomber, mais je m’accroche.
Je me retiens, comme un souffle, comme un cri rempli de peine.
Je le sais que l’éphémère ne tient qu’à moi, mais qu’aujourd’hui, je veux l’éternité.
Je l’espère comme j’espère avoir trouvé l’infini.
Je l’espère comme on attend de devenir adulte un jour.
Je continue de grandir, mais je garde mon cœur d’enfant.
Je me bats constamment entre ma tête et mes aspirations.
Je continue de grandir, mais je perds mon cœur d’enfant.

Et non, je ne partirais pas, jamais.
Je suis heureuse, ici, maintenant.
Peut-être pas pour toujours, mais ici et maintenant, c’est sûr.
Je m’accroche, je m’accroche.

Et dans mes mains reste l’espoir, l’attente.
Mais dans mon cœur réside la certitude de jours meilleurs.
Je me regarde sans trop comprendre,
mais j’aime ce que j’y vois.
Je change, je me trouve, je me retrouve, pour le mieux, pour le pire pour d’autre, je m’en fous.
Je veux juste vivre, entendre mon cœur battre, boum boum boum, je veux me retenir au bord du précipice, m’accrocher.

Le miroir ne montre plus que mon reflet et c’est parfait ainsi.
Tu y es, à travers mes yeux, le reste, on s’en fout.

Et je me demande si c’est ça le bonheur?
En tout cas, ça y ressemble.