mercredi 28 avril 2010

La peur ou les chapitres de Marlie Odieux

Nom: Odieux
Prénom: Marlie
Profession: Peureux professionnel
Maxime de vie: Un homme qui est sans peur ne peut être courageux.

Chapitre I: Anuptaphobie

Personne ne veut vieillir seul.
Elle ne le veut pas.
Il ne le veut pas.
Je ne le veux pas non plus.
Des fois quand j'y pense bien je me dis que peut-être être célibataire est mon destin.
Si déjà je croyais au destin.
Avoir une femme, des enfants, je n'y crois plus.
Évidemment, j'en ai rencontré des femmes.
Chacune avait quelque chose.
J'ai même cru un moment que j'étais tombé amoureux.
Elle s'appelait Trinam.
Elle donnait un nouveau souffle à ma vie.
Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour lui faire plaisir.
Mais ça n'a pas été assez.
C'était trop pour elle.
«Tu m'étouffes!» m'a-t-elle dit,nonchalamment, un matin d'été.

Chapitre II: Thanatophobie

Et si en plus, il fallait que je meurs seul.
Un vieillard, entouré de ses anciens souvenirs.
Des lettres, des photos, des morceaux de vêtements qui appartenaient à d'autre et qui n'ont plus de sens pour celles qui les ont animés.
Ils en ont encore pour moi,
je crois.
Je ne veux pas mourir seul.
Cela voudrait dire que personne ne m'attendra ou ne viendra me rejoindre là haut.
Ce n'est pas tant de la mort dont j'ai peur, mais de m'ennuyer une fois mort.

Chapitre III: Algophobie

Le mal que je ressens en pensant à tout cela me tue chaque un peu plus.
J'ai si mal.
La douleur est tellement forte.
Je me demande si on peut mourir de douleur à l'âme?
Pas moi, j'ai bien trop peur d'elle.

Chapitre IV: Asthénophobie

La douleur c'est pour les faibles que je me répète.
Mais j'aime me torturer.
Même quand ça fait trop mal, j'y pense encore plus fort.
Elle est partie et je m'en fous.
Je l'aimais pas vraiment.
C'était une sale conne.
Elle aurait mieux fait de me planter un couteau dans le poumon droit,
me briser une côte au passage
et partir en courant.
C'était vraiment une sale conne.
Bah...ça fais du bien de dire des trucs qu'on pense pas.

Chapitre V: Autophobie

Mais je ne veux pas rester avec moi-même.
Je suis sale, je suis moche et je ne suis pas très intelligent.
Tout le contraire d'elle.
J'aurais dû moins l'étouffer cette briseuse-de-coeur-sans-couteau-pour-mes-poumons.
J'aurais moins peur,
peut-être.

Chapitre VI: Phobophobie

Finalement, c'est ça.
J'ai peur d'avoir peur.
J'ai peur de tout.
Même du bonheur qui m'attend au détour.
Et si elle...
Et si je...
Et si nous...
Et si, et si...
J'arrêtes sinon je risquerais d'attraper une siphobie.

mardi 27 avril 2010

In somme nie à que

J'avais tout essayé.
J'étais imperméable au sommeil.
Je disposais de 8 heures de plus.
Un tiers de vie en plus.
J'aurais voulu que le temps file,
mais je voyais passer chaque seconde de chaque heure.

Je ne dors plus.
Du moins, pas assez à mon goût.
Je pense trop.
À tout, à rien, sutout à tout, mais de toute façon trop.

La nuit,
j'écris
je lis,
je dessine,
je passe le temps comme je peux,
entre mon insomnie et mes idées.

Je suis fatiguée.
Et si j'osais, je dirais épuisée.
Il est temps que je dormes.

M'endormir dans le métro,
à la table d'un café,
sur un fauteuil à la bibliothèque,
me donne plus de culpabilité que d'énergie.

Le froid l'a envahi.
Des oreillers s'y entassent.
Les draps y sont froisés.
Mon lit ne sert plus à rien,
si ce n'est qu'à accumuler la poussière.

...

Si seulement j'avais un autre insomniaque avec moi pour parler la nuit.

dimanche 25 avril 2010

Ce ne sont pas mes mots, mais ma pensée...


Tu as tant de choses à dire,
mais le tout reste enfermé.
Et quand tu ne sais plus quoi dire,
tu te mets à pleurer
Mais ça ton public ne le voit pas.
Tu l'incites à rêver, pendant que toi tu le regardes.
Les mots restent bien coincé devant cette fille qui ne demande
pas mieux que de se faire aimer.
Toi, tu ne sais pas comme t'y prendre .
Ta gorge resserrer, et ton coeur bat de plus belle.
Alors que tes yeux sont sur elle.

Mais moi, je ne t'oublierai pas et je compte sur toi
pour venir en aide
à ceux qui ressentent pour toi, ce que tu écris dans ces chansons pour elle.

Je m'en vais bientôt et je pense très très fort à toi.
Pendant que mes doigts au piano te jouent tout ce que je te dois.
Et rappelle-toi que tu peux avoir le monde à tes pieds
si tu ne te laisse pas abattre par ceux qui te laisse de côté.

Et moi, je ne t'oublierai pas et je compte sur toi
pour venir en aide
à ceux qui ressentent pour toi, ce que tu écris dans ces chansons pour elle...

jeudi 22 avril 2010

Bah...d'un peu partout...

Bon...d'où je viens?
Non non, je ne me questionne pas sur le sens de la vie,
mais quand on me demande d'où je viens,
j'ai beaucoup trop de réponse à donner...

Est-ce que je dois dire le pays où je suis née?
La ville?
Le dernier pays où j'ai habité?
L'état?
La ville?
La ville où j'ai habité le plus longtemps?
Les villes où j'ai habité temporairement?
La ville où j'habite maintenant?
Mon quartier?

Bah...
France.
Paris.
États-Unis.
Géorgie.
Atlanta.
Magog.
Ste-Catherine de Hatley.
Bromont.
Granby.
Ste-Catherine de Hatley.
Montréal.
Côtes-des-neiges.

Bah...
Je suis d'un peu partout.
Et c'est tant mieux.
Ça rend ma vie un peu plus absurde...

Bah...
Les gens devraient plutôt me demander où j'irais ensuite.
Et peut-être que je trouverais une réponse précise à leur dire.

mercredi 21 avril 2010

Quand on a la foi, on peut se passer de la vérité.

Aujourd'hui, quelqu'un dans le métro
-parce qu'il y a toujours quelqu'un qui me parle dans le métro -
m'a demandé si j'étais croyante...

Je n'ai pas su lui répondre.
Sincèrement, je ne savais pas si je devais lui dire oui ou non...

À cet instant précis, pour la première fois
-parce que j'ai toujours une opinion sur tout-
je n'ai pas su répondre à sa question.

- Je ne sais pas.
- Il faudrait que tu l'entendes ou que tu le voies?
- Non, je ne sais juste pas si j'y crois.
Il est parti comme ça, visiblement ce n'est ce à quoi il s'attendait...
Et moi, je suis restée là, décontenancée par sa question...

Est-ce que j'ai la foi?
En quoi est-ce que je crois ou, plutôt, en qui?

Je crois en mes valeurs, je crois en la force de l'humain, je crois à la force du bonheur, je crois en moi.
J'ai la foi en ce que je suis et en ce que j'aime...

Donc est-ce que j'ai vraiment besoin de quelqu'un pour croire ou douter?

dimanche 18 avril 2010

Réflexions d'une journée pluvieuse (Prévert m'aurait sûrement compris)...

Beurk..beurk..beurk..
Commencer un texte avec ce mot-là,
ça veut tout dire.
Je suis dégoutée de moi-même.
Dégoutée de mes défauts.
Naïve.
Naïve à propos de l'amour.
Ha, mais c'est ça là!
L'amour.
C'est le problème.
Pourquoi est-ce que je crois encore au coup de foudre?
Pourquoi est-ce que je crois qu'il n'y en réalité qu'une seule et unique personne faite pour soi?
Pourquoi est-ce que je pense que l'amour c'est pas compliqué?
Pourquoi est-ce que je ne veux pas coucher avec quelqu'un dont je ne suis pas amoureuse?
Pourquoi est-ce que je crois que le mariage est un symbole d'amour?
Pourquoi est-ce que j'ai envie d'avoir des enfants avec la personne que j'aime?
Et de toute façon, pourquoi est-ce que je parle encore de l'amour?
Hein?

En fait, c'est peut-être ça l'amour: c'est rencontré quelqu'un qui pourra répondre à tes questions
ou peut-être te les faire oublier.

Note à moi-même: Arrêter de parler d'amour.
P.S. Seulement quand quelqu'un m'aura donner les réponses...

lundi 12 avril 2010

C'est quoi ce bordel avec l'amour?

Nous sommes à l'intérieur.
Je n'ai jamais été aussi prisonnière,
de ma tête, de mon corps, de mes sentiments...
Il me parle,
me parle encore.
Je ne l'écoute plus.
J'ai arrêter il y a bien longtemps.
Il me parle d'amour...
Mes yeux ne peuvent plus mentir depuis les derniers mois,
pas le choix, je détourne le regard.
Je ne veux pas qu'il me parle de ça.


C'est quoi ce bordel avec l'amour là?
Comment ça se fait qu'on devient dingue à ce point?
T'imagine le temps qu'on passe à se prendre la tête là-dessus?
Quand t'as quelqu'un: est-ce que c'est la bonne?
Est-ce que je l'aime vraiment?
Est-ce qu'elle m'aime autant que moi je l'aime?
Est-ce qu'on peut aimer plusieurs personnes dans sa vie?
Pourquoi on se sépare?
Est-ce qu'on peut réparer les choses quand on sent que ça se barre en couille?
Toutes ces questions à la con qu'on se pose tout le temps là....

J'émets une suite d'onomatopées qui ne veulent rien dire.
Ça le satisfait.
Je ne sais pas s'il a raison.
Je ne veux pas le savoir.


Je voudrais juste être ailleurs.
...au soleil ou dans tes bras.


Dehors, il pleut et moi aussi.
Je sens l'humidité,
le froid et le chaud tout à la fois.
Beurk...
La vie est humide ces jours-ci.
Une humidité qui te glace jusqu'au os.

Ne t'en va pas qu'il me dit,
en me tenant par le bras.
Il a compris...
Je n'aurais pas dû le regarder dans les yeux.

Il a entendu...

«Je ne t'aime plus.»

jeudi 8 avril 2010

Peanuts free

Arrête de sourir bêtement comme ça.
Les gens pourraient croire que tu es folle ou pire encore...
Heureuse.
Tu ne dois pas leur dire que le bonheur existe, il pourrait croire que tu es tombée sur la tête.

...C'est la musique qui me fait sourire.

...Well if you want to sing out, sing out
And if you want to be free, be free...

Je suis déjà folle de toute façon...

Une fille entre dans le métro.
Elle me regarde fixement avec son manteau et ses mocassins tâchés de peinture multicolore.
Je la regarde droit dans les yeux,
elle se retourne.
Je lui ai fait peur...
C'est souvent ce qui arrive quand tu regardes quelqu'un droit dans les yeux.
Elle a du croire que j'étais folle.
C'est un peu vrai...

Je suis folle de la vie.
Folle de la beauté.
De l'amour.
De la vérité.
De la maladresse.
Des nuits d'insomnie.
Des boucles d'oreilles.
Des geeks et de leurs lunettes.
Des Kinder surprise et du shirley temple.

Et je n'aime pas...
Les hypocrites.
Les préjugés.
Mais le pire...
Le beurre d'arachide..beurk...je déteste les arachides.

Oh non! Je viens de me rendre compte qu'une femme avec un enfant n'a pas de place,
trop tard...
Je me sens coupable.
C'est dans ma nature.
La culpabilité est ma maitresse.
Bah...il faut que j'arrêtes...

Il y a aussi cet homme qui sourit en se regardant dans le reflet de la vitre.
Je suis sûre qu'il est amoureux...
Je vois l'amour partout.
Je suis folle...un peu.

Il y en a une dizaine qui jouent avec leur cellulaire.
Moi je n'en ai pas.
Je suis folle qu'ils diront...
Aujourd'hui quelqu'un m'a demandé comme je faisais pour vivre sans cellulaire.
Non, mais c'est une blague?!
Les téléphones publics, le téléphone à la maison, les e-mails, facebook...
Long silence.
...La personne n'est visiblement pas satisfaite de ma réponse.
Je lui porte le coup de grâce en lui disant qu'on peut s'envoyer des lettres aussi...
(Mme Sévigné me dirait ma grand-mère...)
Écrire c'est si vrai.
Mais bon, ça c'est une autre histoire.

Les idées sont confuses dans ma tête.
Ça doit être parce que je suis folle.

Folle et heureuse...

Ô mes pauvres amis, si la vie est courte et la mort éternelle, réveillons-nous et allons hop! Allons faire des choses folles et héroïques.

mercredi 7 avril 2010

Un, deux...

Le soleil brille.
Il aurait dû pleuvoir aujourd'hui.
Du moins faire gris.
C'est la première fois que tout le monde est là.
Sincèrement tous là.


Oh oui! Dans une autre temps, on a déjà été comme ça.
Mais il y a bien longtemps.
J'étais encore naïve.
Je croyais encore que les châteaux d'eaux servaient à mettre les chats morts.
Je croyais encore qu'à mon âge j'aurais déjà rencontrée l'homme de vie.


Aujourd'hui plus rien n'est pareil.
J'ai perdu ma naïveté d'autrefois
et j'ai perdu ma moitié.
Pas un moitié,
mais bien une moitié.
Elle.
Ma soeur.
Ma jumelle.
Mon amie.


On est tous là, sincèrement réunis pour elle.
Pour lui dire au revoir.
Un au revoir rempli de remords, de regrets et d'hypocrisie.
Car maintenant on fait comme si de rien n'était.
Personne n'est responsable.
C'est la vie, elle t'aime, elle veille sur toi, ce n'était pas ta faute qu'on m'a dit.
On aurait rien pu faire de toute façon...

OUI! ON AURAIT PU...
On aurait pu crier pour la réveiller.
La prendre dans nos bras.
Lui montrer que le bonheur existe.
L'emmener voir l'océan.
Lui faire un montage photo.
Lui chuchotter des je t'aime.
La mettre en colère.
Lui dire qu'elle est belle.
Lui lire son roman favori.
Lui acheter un kinder surprise.
La secouer de toutes nos forces...

Ce n'est pas le moment.
Pas le moment pour penser des choses comme celles-là me dit-on.

Ils attendent quoi?
Que je sourisse?
Que je prenne moi-même la pelle?
Que je la regarde partir dans le trou en lui faisant des bye-bye?

Elle.
Ma soeur.
Ma jumelle.
Mon amie.


J'y ai jamais dit j'taime tout court,
Je rajoute toujours quelque chose après,
Je t'aime beaucoup ça fais moins vrai.

Elodie en série

L'estomac qui serre.
Les sourires qui apparaissent d'eux-mêmes.
Les rires qui montent trop facilement.
Les joues rouges.
La tachycardie au coeur.
C'est symptomatique.
Moi aussi je veux être malade.

Qu'est-ce que tu veux?
De toute façon, je viens en série,
comme François.
La prude.
L'intello.
L'artiste.
La drôle.
La folle.
L'imaginative.
La sensuelle.
La peureuse.
L'altruiste.
L'amoureuse.
La minutieuse.
La maladroite.
La sérieuse.
L'intrigante.
La mère.
L'écrivaine.
La petite fille.
L'animal.
L'imparfaite.
La nostalgique.
La téméraire.
La candide.
La nulle.
La mystérieuse.
La bordélique.
La joyeuse.
L'envieuse.
Je suis tout ça...et sûrement (série) plus.

Avec toi, je voudrais...

Pique-niquer, faire la sieste au bord d'une rivière, manger des pêches, des crevettes, des croissants, du riz gluant, nager, danser, m'acheter des chaussures, de la lingerie, du parfum, lire le journal, lécher les vitrines, prendre le métro, surveiller l'heure, te pousser quand tu prends toute la place, étendre le linge, aller à l'Opéra, à Bayreuth, à Vienne, aux courses, au supermarché, faire des barbecues, râler parce que tu as oublié le charbon, me laver les dents en même temps que toi, t'acheter des caleçons, tondre la pelouse, lire le journal par-dessus ton épaule, visiter les caves de la Loire, et celles de la Hunter Valley, faire l'idiote, jacasser, te présenter mes amis, cueillir des mûres, cuisiner, aller au Vietnam, porter un sari, jardiner, te réveiller encore parce que tu ronfles, aller au zoo, aux puces, à Paris, à Londres, à Melrose, à Picadilly, te chanter des chansons, te demander de me couper les ongles, acheter de la vaisselle, des bêtises, des choses qui ne servent à rien, manger des glaces, regarder les gens, te battre aux échecs, écouter du jazz, du reggae, danser le mambo et le cha-cha-cha, m'ennuyer, faire des caprices, bouder, rire, t'entortiller autour de mon petit doigt, chercher une maison avec vue sur les vaches, te tenir par la barbichette, avoir des enfants, te couper les cheveux, t'appeler encore, te dire des mots crus, apprendre à tricoter, te tricoter une écharpe, défaire cette horreur, recueillir des chats, des chiens, des éléphants, boire des margaritas à l'ombre, chanter sous la pluie, fuir les touristes, m'enivrer, t'écouter, te donner la main, m'arrêter de courir, te demander si tu m'aimes toujours, te raconter mon enfance, faire des mouillettes, t'aimer à la folie...





Et peut-être arrêter de penser que la vie est un roman d'amour ou une télé-série nulle...

mardi 6 avril 2010

Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur. -Horace, Épîtres.


J'ai ma vie dans mon sac à dos.
Tout est là.
Au cas où.
On ne sait jamais.

Il contient des petits morceaux de colère,
de tristesse aussi,
d'amertume,
de remords
et de regrets.
Mais il est surtout rempli de bonheur.
Un bonheur latent.
Il est dissimulé,
enfermé,
camouflé.
Il attend sagement que quelqu'un le sorte de là.
Une main ou un simple regard.
Il attend qu'on lui chuchotte de sortir.
Il suffirait de tellement peu...
Qu'un peu de gentillesse,
de passion,
de maladresses,
de douceur.
Juste un peu de courage pour ouvrir la fermeture éclair de métal glacé.
Qui rouille tranquillement au fil du temps.
Du courage...
C'est ce qu'il faut pour accepter le bonheur.
Parce que le bonheur c'est gros.
C'est engageant.
Ça en prend de la place.
Ça rend accro.

J'ai mon bonheur dans mon sac à dos.
Il est là.
Au cas où.
On ne sait jamais.

lundi 5 avril 2010

Je n'ai pas le nez, seulement Cyrano.


Chacun de nous à sa blessure: j'ai la mienne.

Toujours vive, elle est là, cette blessure ancienne.

Elle est là, sous la lettre au papier jaunissant.

Où on peut encore voir des larmes et du sang!




Mon coeur n'existe plus.

L'ubiquité de mes derniers jours, l'ont fait disparaître.

C'est dans la tête que j'ai mal.


Dans l'hemisphère droit si j'ai bien compris...