mardi 27 avril 2010

In somme nie à que

J'avais tout essayé.
J'étais imperméable au sommeil.
Je disposais de 8 heures de plus.
Un tiers de vie en plus.
J'aurais voulu que le temps file,
mais je voyais passer chaque seconde de chaque heure.

Je ne dors plus.
Du moins, pas assez à mon goût.
Je pense trop.
À tout, à rien, sutout à tout, mais de toute façon trop.

La nuit,
j'écris
je lis,
je dessine,
je passe le temps comme je peux,
entre mon insomnie et mes idées.

Je suis fatiguée.
Et si j'osais, je dirais épuisée.
Il est temps que je dormes.

M'endormir dans le métro,
à la table d'un café,
sur un fauteuil à la bibliothèque,
me donne plus de culpabilité que d'énergie.

Le froid l'a envahi.
Des oreillers s'y entassent.
Les draps y sont froisés.
Mon lit ne sert plus à rien,
si ce n'est qu'à accumuler la poussière.

...

Si seulement j'avais un autre insomniaque avec moi pour parler la nuit.

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