lundi 15 novembre 2010

En attendant j'écris.

Et si finalement j'avais gagné?
Les si restent.
Évidemment.
Mais.
Mais mon coeur se fait léger,
mes sourires aussi.
Et moi,
je suis là,
encore une fois,
debout devant toi,
mais cette fois-ci,
mon coeur bat la chamade.
Un doux baiser vient se poser sur tes lèvres.
Tu répliques en souriant.
Parce que toi aussi notre histoire te fait du bien.
Et après l'illusion,
la magie s'efface.

J'attends toujours.

J'attends encore.
J'attends.
Je ne sais pas trop pourquoi,
ni pour quoi.

Mais je t'attends.
Parce que c'est ce qu'il te faut.

Et dans cette attente,
mon coeur se gèle.

Je t'aime,
mais en attendant.

En attendant quoi?

Je ne sais toujours pas.
Parce que c'est ça d'attendre.
Ne jamais pouvoir avancer,
vivre dans le présent
et dans l'espoir d'un futur attendu.

Et toi,
tu attends aussi.
De comprendre,
d'y arriver
et de vivre finalement.

Parce qu'en fait,
c'est tout ce que tu veux,
c'est tout ce que je veux.
Vivre.
Avec toi.
À tes côtés.
Jusqu'à la fin.

Mais dans cette attente interminable,
je me dis que peut-être j'attends pour rien.
J'attends pour que finalement rien ne se passe.
J'attends pour rester là,
seule sur le bord du trottoir,
en train de te regarder t'éloigner vers une route qui n'est pas la mienne.
J'attends que tu me dises,
que j'attends pour rien.
Que tu me dises le mot jamais.

Mais dans cette attente,
j'espère.
Après attendre,
espérer est une chose que je sais bien faire.
Et Dieu sait que je suis patiente...

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