samedi 18 septembre 2010

Il y a toujours cette petite étincelle.

Je suis seule.
Ça me change peu de d'habitude.
Mais cette fois-ci, il n'y a plus d'électricité.

Je suis seule.
Plongée dans le noir.
En attendant qu'un tel revienne.

J'ai quand même un ordinateur à porté de la main.
Et j'imagine,
ma vie dans cette noirceur constante.

Je ne veux pas,
je ne veux pas être cette personne.
Aveugle.
Aveuglée par la tristesse d'un monde où j'ai perdu mon innocence.
Un monde où la joie de vivre n'existe plus.

Je veux de la lumière.
De la vive,
de la rayonnante.
Je veux être ébloui par mon propre bonheur.

Et le bonheur...
Celui-là qui m'a suivi constamment.
Je l'ai laissé de côté,
un matin où je ne savais plus qui j'étais.
Et maintenant, j'ai peine à le retrouver.
Et quand je souris, il y a toujours un peu de fausseté,
d'hypocrisie inconsciente.
Je m'ébloui par mes prouesses à mentir.
Je suis forte à ce jeu.
Talentueuse, que je suis.

Et malgré ces petites lâchetés dont je fais preuve,
je suis heureuse.
Mais, car il y en a toujours un,
caché quelque part entre un rire et la beauté,
je suis en manque.
En manque de quelque chose.
Inconnu et su tout à la fois.
Parce que je ne sais pas ce que j'attends et
parce que je sais que d'en parler,
de toute façon,
ne change rien.

Mais je me trompe,
peut-être,
sûrement.
J'ai cette tendance à commettre des erreurs formidablement fabuleuses.
Et je sais que le jour où je ne me tromperais plus,
c'est que j'aurais finalement perdu foi en la vie elle-même.
Car elle est remplie de ces fautes que je commets depuis vingt-et-un ans,
mais aussi de toutes les bonnes choses que j'ai accomplie depuis ces mêmes années.
Et quand je m'arrête un instant pour y penser plus sagement,
je sais au fond de moi-même que j'ai tout pour être heureuse
et que le temps, un jour, fera son oeuvre.
Et même quand je suis la pire pessimiste au monde,
je ne crois point un mot de ce que je dis
et de ce que je pense tout haut.

J'espère.
J'espère toujours,
car c'est l'espoir lui-même qui me garde en vie.
Un jour, je me lèverais un matin en sachant que,
oui,
j'ai finalement gagné!

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