dimanche 5 décembre 2010

Ébauche du temps qui passe.

Il fait noir.
Je sais.
Dans cette noirceur,
je ne devrais pas parler.
Jamais.
Mais je n'y arrive pas.

Les mots remontent en moi.
Comme d'habitude.
Je sais.
Arrête, arrête.
Trop tard.
Le mal est déjà fait.
Les mots sont déjà là
et je sens les larmes monter vers mes yeux.
Les mots n'en sont que plus durs,
plus froids
et dans la chaleur de ce que je ressens pour toi,
mon coeur est confus.

Je m'exprime mal.
Je te comprends mal.
Je me comprends mal.
On finit pas s'endormir,
assommés par la confusion,
par la fatigue,
par l'espoir.

Ce matin tu n'es déjà plus là.
Je reste seule,
un peu comme dans mon amour pour toi.
Et je repense,
à cette nuit,
à notre discussion,
à toi.
J'aurais aimé te dire certaines choses,
je n'y suis pas arrivé.
Pas à cause de la peur,
cette fois-ci.
Le froid,
tout simplement,
de cette discussion,
à scellé mes lèvres ensemble.
Alors voici ces mots.

Je t'aime.
Le monde est plus beau avec toi.
Chaque jour,
est plus facile à passer.
Jamais tu ne me deçois.
Pas avec tout le bonheur que tu apportes dans ma vie.
Pas avec tous les moments de joie.
Et même si parfois le doute reste,
jamais je ne doute de mes sentiments,
jamais je ne doute de ce que je veux.
Et quand je suis triste,
c'est simplement à l'idée de te perdre,
à l'idée de me perdre,
à l'idée qu'un jour il faudra bien prendre une décision.

Mais en attendant,
je vie,
pour moi,
pour toi,
pour l'amour,
pour l'espoir,
pour le bonheur,
pour les moments partagés ensemble.

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