dimanche 19 décembre 2010

Trilogie d'un brouillon

Écrire.
C'est la seule chose que je sais faire ces temps-ci.
Et encore,
pas toujours très bien.
Dormir.
Très peu.
Je cauchemarde.
Cette nuit tu n'es pas là.
Je t'espère,
mais je sais que ça ne se passera pas comme l'autre nuit.

Alors j'écris,
parce que je ne dors pas.
Parce que je n'ai pas envie de rêver à ce que je n'ai pas.

-

Entre des fous rires
et des effluves d'alcool qui me montent au cerveau,
je remercie secrètement la vie d'être si joyeuse.
Entre mes souffrances éphémères
et mes petites réussites,
je souris en silence.
J'aimerais que tu sois là,
encore,
mais voilà.

Seule,
entre leur bonheur
et leur amour,
l'espace d'un instant,
j'ai senti l'envie,
qu'un jour moi aussi,
tu me dirais que je suis la personne la plus importante dans ta vie.

-

Dans la complexité,
le stress
et le trop d'intensité,
de ces dernières semaines,
je me perds,
je me noies.
Et tranquillement,
pour la première fois,
j'aperçois la lumière.
Les choses changent.
Nous aussi.

Et dans une tendance qui se maintient,
étrangement,
une nouvelle année se termine.
Et j'espère,
de toutes mes forces,
que ce qui arrive sera plus beau encore,
plus fort,
plus vrai.
Et dans un élan d'espoir,
je pense à 2011
à nous,
au chat handicapé,
à Boston,
à ma future job,
à du bacon,
à mon auto,
à mon assurance médicament,
à tes mains,
aux questions de merde,
à mon travail de session,
au Sapin à des boules,
à ma grand-mère,
à un million de dollar,
au nutella,
à mes crayons à colorier,
à la neige dehors,

à dormir...

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