lundi 28 juin 2010

Déconcentration

Je ne sais pas écrire.
Encore moins parler.
Alors vaut mieux écrire.
Même si je ne suis pas très habile.

Le manque d'habileté,
je connais bien,
surtout ces jours-ci.
Le manque d'habileté sociale,
surtout ces jours-ci.

J'ai aimé, vraiment.
Je ne regrette rien.
C'est la confusion que je n'aime pas.

Je ne comprends pas.
D'abord, ce que tout ça veut dire
et, ensuite, pourquoi j'ai fait ça,
alors que d'habitude je ne fais jamais ça.

Et toi, je sais.
Je sais que tu n'es pas amoureux.
Mais je me demande quand même.

Une fois, le hasard.
Deux fois, une coïncidence.
Trois fois?

Il n'y a peut-être rien.
Rien à comprendre.
Rien à envisager.
Rien.
Un peu comme ce texte:
Beaucoup de rien.

2 commentaires:

  1. Quand rien devient trop.
    Trop de questions,
    trop de torture, trop de confusion,
    c'est là ou le rien doit le rester.

    La brutalité du rien, je crois,
    est sa possibilité d'être tout,
    et de ne jamais nous laisser savoir ce qu'il décide d'être avant la toute fin.

    Il faut s'en excuser alors,
    parce rien de tout ça ne servait à blesser.
    C'est un rien versatile.

    C'est une cruauté alors,
    pour les gens qui ne comprennent rien à rien,
    de laisser rien se passer,
    s'il ne devrait rien de passer.

    Suffit de s'arrêter.
    De fermer les yeux.
    Et dese poser les questions qui brûlent.
    Les questions dont on aime pas les réponses.

    Et vernis par la quête insatiable de ce qu'on à jamais connu.
    On peux se dire,
    que de confusion en négations,
    le temps passe.
    Et que si rien devient douloureux,
    alors rien ne lui sert d'exister.

    Faudra trouver la réponse un jour.

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  2. La réponse.
    J'espère juste qu'elle n'est pas aussi versatile que le rien.
    Et le rien c'est nul de toute façon.
    Et si déjà je savais c'est quoi les questions qui brûlent.
    Peut-être qu'à ce moment je la trouverais.

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