vendredi 21 mai 2010

Texte nul et inutile.


J'attends.
Il est tard.
Je suis fatiguée.
Je ne devrais pas y aller.
Mais je me dis que j'ai mon manteau sur le dos
et mon téléphone dans la poche,
alors pourquoi pas?

Des phares allument les vitres du salon.
J'attrape mes clés
et je sors précipitemment.
Une respiration pour me donner le courage de sortir pour la cinquième fois cette semaine.
Beurk...je commence à me dégouter.
Ça suffit que je me dis, pas ce soir...
Mais je finis toujours pas être quelque part.

...

Beurk, hark, pfff...
Il n'y aura jamais assez d'onomatopés pour décrire mon regret d'y être allé.

Tout est si cliché que s'en est quasiment drôle.
Des effluves de cannabis parviennent à mes narines,
des sons hip-hops à mes oreilles
et du martini à mes lèvres.
Beurk.
(J'écris beaucoup trop souvent le mot beurk)
Qu'est-ce que je fais ici?
Et quand je me pose ce genre de questions,
je rentre.

...


Ma mère est surprise de me voir rentrer si tôt.
Moi aussi.

Je voudrais être à Montréal.
Voir mes amis.
Écouter un bon film.
Aller dans un restaurant.
Et prendre une marche sur la St-Denis.

Y a pas quelqu'un qui pourrait réaliser mes désirs?

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