dimanche 2 mai 2010

Des propositions pour un titre?

Je suis moi.
La grande peureuse.
Celle qui se sent coupable pour tout et pour rien
et qui, à 4h30 du matin, écrit un texte parce qu'elle en a besoin.

Je voudrais, je veux.
Je suis lâche, un peu, c'est sûr.
Mais j'ai tellement peur.
Peur de quoi en fait?
Peut-être que ce ne soit qu'un jeu, qu'une envie passagère.

La brosse à dent dans la bouche, je me dis que je devrais peut-être attendre demain pour publier ce texte.
Je le regretterai sûrement à mon lever...
Et puis tant pis.
Ce ne sera pas ma première erreur suite à un abus de fatigue.

Je sais ce que je veux,
pour la première fois de ma vie,
j'en ai la certitude.
Mais toi?

-

7 heures plus tard,
je relis mon texte et me dit que ce n'est pas si mal,
c'est juste sans queue, ni tête,
un peu comme mon esprit ces jours-ci...

-

Je suis partie ce matin de l'appartement la gorge nouée,
le coeur un peu pincé.
Je ne voulais pas rester voir les choses partir.
Je ne voulais pas voir mes souvenirs de cette première année partir dans un vieux camion mourant d'un cancer généralisé de la rouille.
Je ne voulais pas la voir partir non plus.
Elle est venue me dire un dernier au revoir, et j'ai fermé mes yeux pour ne pas la voir s'en aller.
Ça fais moins mal.
Finalement, j't'aime bien j'pense...
Haha.

Beurk, on dirait trop un poème de Jacques Prévert,
en moins bon quand même.

-

Pendant que j'enlèves la farine sur mon jean,
je réalise que c'est réellement fini et moi je ne veux pas partir d'ici.
J'ai l'impression qu'il est ici le bonheur...
Surtout ces dernières semaines.
J'espère juste que ce n'est pas qu'un jeu de la vie, encore.
Je n'ai pas envie de jouer,
j'ai envie de vivre.
Je pourrais être prête.
Prête à tomber.
Je veux y croire.
Non?




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